Sacre du Printemps
Nous restons fidèles à l’originalité de l’argument ainsi qu’au découpage musical voulu par STRAVINSKY.
Dans un environnement primitif qui semble dominé par d’obscures forces naturelles les protagonistes d’un rituel attendent le signal d’un chaman en transe.
Progressivement des couples se forment et entrent en transe, des rivalités apparaissent, des combats s’engagent. (C’est la lutte des dominants) Les danseurs réveillent les forces telluriques.
Des profondeurs de la terre remontent des secousses, des spasmes violents qui traversent le corps de l’élue qui le propulse dans une danse frénétique à l’issu mortel.
Le rite est accompli, la résurrection des pouvoirs créateurs du printemps peut se faire.
Intention artistique
Deux murs de résine transparente se font face, l’ensemble de la structure tourne sur elle-même.
Les danseurs traversent et coupent ce couloir, un espace pour des danses rebondissantes et verticales.
De chaque côté des murs, à l’extérieur du couloir des garçons d’un côté, de l’autre des filles.
Le signal est donné, la résurrection des forces assoupies dans le sein de la terre peut commencer.
Le vocabulaire chorégraphique de cette pièce a fait l’objet d’une recherche sur le mouvement, son sens dans l’interprétation, l’émotion et l’esthétisme.
C’est une danse organique, érotique et à notre manière nous créons un rite tribal.
Un grand nombre de nos créations sont conçus avec de l’image numérique.
L’alchimie délicate de l’association de la danse, de la vidéo offre au public la lumière du spectacle total.